La crise sanitaire a, encore une fois, révélé le caractère écocidaire de notre civilisation urbaine par l’insoutenabilité des villes métropolisées et de leurs modes de vie contre nature. Les architectes et urbanistes, accompagnés en cela de la quasi-totalité des chercheur·e·s en géographie, en sociologie ou encore en science politique, tentent de trouver une nouvelle voie. De l’urbanisme transitoire à l’urbanisme tactique, de la ville verte à la ville-forêt, de la care à la safe-city, cette quête s’est même traduite par la fameuse « vague verte » aux élections municipales dans les grandes métropoles.
C’est par ce questionnement sur la soutenabilité des grandes villes que la notion de biorégion apparait ce jour dans de plus en plus de discours, d’abord depuis les mondes de la recherche et de la pratique, et dorénavant même dans le champ politique. La biorégion serait même par cette prolifération en passe de devenir le nouveau couteau suisse de la pensée territoriale, lorsqu’il ne s’agirait pas pour certain.e.s d’un paradigme naissant de l’aménagement par le renouvellement des rapports humains et ce faisant urbains au vivant.
Mais, l’utilisation qui en est faite détourne et ce faisant affaiblit largement sa portée radicale pourtant initiale. Si la biorégion pose les jalons devenus impérieux de l’autonomie de subsistance – alimentaire, résidentielle ou encore énergétique – la portée politique de cette autonomie est souvent mise de côté au profit d’une compatibilité avec l’ordre institutionnel de nos sociétés. Quels sont en fait les fondements et les contours de la portée radicale de la biorégion ? Et pourquoi ceux-ci ne sont quasiment jamais posés dans les débats pourtant de plus en plus nombreux concernant nos propres écologies politiques ?
1. La perspective biorégionale et son écologie radicale
Si le terme biorégion est plus ancien, sa définition radicalement écologique est le fait premier de Peter Berg et de Raymond Dasmann dans l’article « Reinhabiting California », publié en 1977 dans la revue The Ecologist. Inspirée de l’écologie profonde, la biorégion serait une « région gouvernée par la nature » (Sale, 1985) se fondant pour ce faire sur un principe de réciprocité et d’harmonie entre l’espèce humaine et la nature. Elle correspondrait ainsi à un espace dont les limites ne sont pas définies par des frontières administratives, mais par les lieux des communautés biotiques, ainsi que par la fragilité de leurs écosystèmes de vie. Elle interroge ainsi rapidement la géographie de l’action, particulièrement à l’ère/aire du changement d’échelle de la massification urbaine, entériné par l’extension des périmètres d’action métropolitaine et le redécoupage en grande régions économiques pour le développement.
En fait, contrairement à l’extension sans cesse vantée des territoires institutionnels, cette géographie biorégionale part non seulement des fonctionnements socio-écologiques mais également des règles de coexistence ayant pu, historiquement, en dépendre. Elle compose ainsi certes une forme spatiale et des esthétiques paysagères singulières (celles des espaces de la terre, de ses milieux, de ses cultures), mais plus encore se compose d’expériences pratiques de vies communes à l’échelle d’écosystèmes, depuis des micro-lieux de vie jusqu’à ce que l’on pourrait approcher en France par les « pays géographiques », et, dans le prolongement, nourrie un imaginaire créatif (celui de l’autonomie), avec également des formes politiques largement renouvelées (notamment celles dérivées de l’autogestion).
C’est en Amérique du Nord que, par les mêmes auteurs, la première réalisation concrète d’une expérience biorégionaliste est fondée, celle de Cascadia. Le nom de cette expérience est celle d’une région s’étendant de l’Alaska à San Francisco et englobant des États de l’Ouest du Canada et des États-Unis, délimitée par un réseau hydrographique et ses bassins-versants, ainsi que par une unité socioculturelle, celle de la culture amérindienne (Celnik, 2017). En fait définie dès 1970 par le sociologue David McCloskey sur la base de préceptes de l’écologie profonde et de la coexistence du vivant, Cascadia accueille 15 millions d’habitant.e.s.
Les actions qui s’y déploient promeuvent une société résiliente par la décroissance. Elles sont structurées par des représentations et imaginaires partagés, et notamment la quasi-absence de produits manufacturés du fait du développement des savoir-faire locaux. L’autonomie alimentaire, énergétique, résidentielle… et les pratiques en découlant viennent nourrir une pensée territoriale strictement fondée sur des ressources endogènes. Surtout, Cascadia revendique l’autogestion, ce qui s’illustre notamment par sa volonté sécessionniste d’indépendance vis-à-vis de l’ordre politique des cadres fédéraux. Les habitant·e·s s’organisent à plusieurs échelles pour fonder leurs propres règles, par exemple l’égalité femmes-hommes, et pour infléchir les décisions politiques : de nombreuses municipalités ont ainsi voté l’interdiction de construction d’infrastructures liées aux énergies fossiles en raison de l’opposition locale à des projets d’extraction ou de transport, comme celui d’oléoduc Keystone XL.
C’est à partir de ce cas emblématique de Cascadia que la biorégion va connaître une première diffusion, notamment dans les pays européens. Plusieurs expériences s’y revendiquent biorégionalistes depuis une vingtaine d’années, en s’éloignant toutefois de quelques-uns de ses principes pourtant essentiels dans la perspective écologique défendue outre atlantique.
2. Une diffusion européenne savante et gestionnaire
Le mouvement des territorialistes italiens est à l’origine du transfert. C’est Giuseppe Moretti qui, au contact du mouvement américain, initie cette pensée en Italie dès 1991. Mais, si cette transposition prête attention aux écosystèmes, elle accorde très vite une place bien plus importante aux patrimoines, développant ainsi une approche bien plus culturaliste (Rollot, 2018). Il est vrai que, dans les territoires de mise en œuvre, principalement en Italie du Nord, l’héritage industriel est très marqué, autant dans les paysages que dans les imaginaires et les formes d’organisations territoriales. Ainsi, de l’écologie radicale nous passons à la résilience environnementale, et de la sécession institutionnelle à la durabilité territoriale, dans le respect de l’organisation des sociétés locales.
Plusieurs expériences sont alors menées, à l’appui de savoirs majoritairement issus de l’architecture et de la géographie, ainsi que sur la base de cartes communautaires, donc d’une participation habitante étendue (Magnaghi, 2018). A Milan par exemple, un projet de parc agro-forestier s’ancre non pas sur un découpage administratif mais sur une cohérence paysagère et patrimoniale, avec pour objectif la qualité de vie de la société locale par les fonctions nourricières, récréatives et régénératives de l’écosystème, et un système économique local fondé sur des cultures artisanales. Cette perspective est aussi développée sur le fleuve Arno en Toscane. Très pollué, celui-ci constitue néanmoins un patrimoine auquel il conviendrait selon les territorialistes italiens de donner un statut de commun territorial en mobilisant une diversité d’acteur·rice·s et en incitant les autorités à intégrer la biorégion dans les documents d’aménagement.
En France, l’apparition de la biorégion est encore plus récente. Elle remonte peu ou prou à la traduction de l’ouvrage La biorégion urbaine d’Alberto Magnaghi en 2014. En fait, cette même année la pensée des territorialistes italiens est venue nourrir des travaux du département de la Gironde, notamment lors de réflexions sur l’élaboration d’un InterScot : mise en relation de plusieurs Schéma de cohérence territoriale (Scot). Ce projet d’étude, financé par le Parc Naturel des Landes de Gascogne, le Pays Médoc, le Département de la Gironde et le Sysdau (SCOT de l’aire métropolitaine bordelaise), a réuni urbanistes et paysagistes et a porté sur les relations culturelles et économiques entre les différents fragments du territoire (par exemple entre la production viticole du Médoc, les landes Girondine et la ville de Bordeaux). Un recensement de l’usage des sols et une typologie des différents paysages ont mis en lumière les relations et complémentarités territoriales, l’un des nombreux stades liminaires pour la conception d’une biorégion. Toutefois, collectifs d’habitant·e·s et communautés locales n’ont pas été sollicité.e.s et encore moins mobilisé.e.s, ce qui, pourtant, est consubstantielle à la perspective biorégionaliste. Emmanuelle Bonneau souligne la perspective profondément aménagiste de cette approche biorégional, et qui révèle une culture scientifique et technique dans lequel s’inscrit les acteurs et actrices de ces projets.
Plus près de nous, en 2019, l’Institut Momentum (Ile-de-France) a contribué à la médiatisation de la notion, par une prospective pour l’Ile-de-France financée par le Forum Vies mobiles de la SNCF. Cette réflexion biorégionale se fonde sur la méthode experte du backcasting : en prévision d’un projet rêvé pour 2050, les différentes étapes d’atteinte sont identifiées, en tenant compte des crises engagées et des ruptures annoncées pour les prochaines années. La notion de biorégion est abordée par les auteur·ice·s, Yves Cochet, Agnès Sinaï et Benoît Thévard, comme « un instrument interprétatif pour affronter la dégradation actuelle ». L’objectif de la recherche est de donner « un ensemble de règles pour limiter et établir la juste mesure des établissements humains, règles de localisation et dimensions ajustées du métabolisme urbain, de décélération de la mobilité, de la production et de la consommation » (Momentum, 2017, 29). Ce projet s’engage ostensiblement pour de nouveaux modes de vie fondés sur des principes de décroissance.
A partir des savoirs de l’écologie, de l’économie et de l’ingénierie, trois grands domaines ont structuré cette pensée : l’alimentation, l’énergie, les transports. L’autonomie alimentaire se réaliserait uniquement à l’échelle francilienne, et tou·te·s les habitant·e·s devraient y contribuer. Pour l’autonomie énergétique, la réflexion se fonde sur une nette diminution de la demande (par insuffisance de l’offre) et les solutions envisagées reposeraient uniquement sur l’énergie renouvelable produite dans l’enceinte des limites franciliennes. Enfin, pour les transports, la voiture n’existerait plus et les mobilités seraient totalement décarbonées (notamment hippomobiles). Néanmoins, du fait de cette ambition prospectiviste et l’entrée experte privilégiée, rien n’est dit sur l’organisation politique des communautés de vie et des biorégions dessinées (au nombre de huit) et encore moins sur leurs fédérations, laissant au futur désiré le soin de penser ses propres organisations et régulations sociales des chocs annoncés et des styles de vie décroissante.
Ainsi donc, que ce soit en Italie ou en France, qu’il s’agisse d’une volonté de résilience environnementale par nouvelle interpellation démocratique à l’échelle d’écosystèmes ou d’une prospective décroissante savante à l’échelle d’une région capitale, la biorégion perd quelque peu de sa portée militante et résistante.
3. Autogestion et sécession politiques comme dessein écologique
En fait, repartant de l’expérience de Cascadia, la biorégion postule certes une visée de transformation écologique mais plus encore un chemin politique de réalisation. La visée est celle de petites unités humaines qui, appuyées sur des ressources de proximité et des savoirs situés, font corps avec leurs écosystèmes de vie. A des degrés variables, nous retrouvons cette ambition dans les expériences ou prospectives européennes, notamment sous l’angle de l’autonomie. Toutefois, le local est également, dans la pensée biorégionale, la construction d’un agir et donc d’une puissance de chacun.e. Plus précisément, ces petites unités humaines et leurs localités adviennent certes par l’autosubsistance mais plus encore politiquement par l’autogouvernement des communautés de vie. La biorégion se construit donc à la croisée d’un mouvement double, pratique et axiologique : une relocalisation des formes autonomes de vie pour leurs rapports à l’écologie (en opposition aux grandes polarités socio-spatiales de dépendance au capital) et un réempuissantement politique des localités par distanciation vis-à-vis des grands lieux de commandement et donc la centralisation des pouvoirs. C’est d’ailleurs ce que nous pouvons voir dans d’autres régions du monde qui, sans toutefois en porter le nom, incarnent de telles conceptions biorégionales, tel le Chiapas.
La biorégion s’inscrit ainsi en théorie à rebours des politiques d’Etat ayant, quels que soient les régimes libéraux, historiquement muselé le local, et ce en le (dis)qualifiant de réactionnaire face aux visées d’intégration nationale et aux desseins de progrès social par l’aménagement. Elle participe d’une organisation économique non polarisée et d’une organisation politique non centralisée. Elle défend un polycentrisme politique et non une multipolarité fonctionnelle (comme celle des intercommunalités ou encore celle ces métropoles dorénavant en quête d’arrières-pays), un maillage de localités autonomes dans leurs rapports aux milieux et autogouvernées de manière non nationnaliste. « …si les liens qui fondent une communauté relèvent du naturel et non du culturel, c’est pour une forêt et non pour un drapeau que peuvent se battre ses habitants ; pour une espèce animale et non pour une couleur de peau ; pour une vitalité éco-systémique et non en vertu d’une quelconque histoire géopolitique, de ses gloires passées et autres fantasmes collectifs » (Rollot, 2019 : 88).
Dès lors, dans toute perspective biorégionaliste, il est non seulement essentiel de penser une organisation politique endogène dans des unités géographiques de confiance (Deville, Hembert et Millard,2020), mais il est également impératif de s’arracher des héritages techno-administratifs de l’action territoriale qui ont construit localement des cadres mimétiques et totalement dépendants des organisations centrales du pouvoir. Par exemple, en renonçant à la soumission unique aux réseaux techniques de gestion centralisée (ex : énergie). Il est non seulement essentiel de remobiliser des registres de connaissances et des savoir-faire situés, celles et ceux de la connivence avec les milieux, mais également impératif de se détourner franchement des savoirs de gouvernement visant l’arraisonnement de nature par expertise aménagiste. Or, la pensée de ces autres rapports savoirs-pouvoirs est très loin de bercer les expériences menées en Europe.
Ici, pour garantir ce double attribut écologique du local par l’autonomie, à la fois de subsistance et de résistance, certain.e.s préconisent aujourd’hui le rapprochement du biorégionalisme avec le municipalisme libertaire et son confédéralisme (Bookchin, 2003). Et ce singulièrement au moment où la doctrine d’Etat cherche à revigorer sa puissance par les périmètres et prérogatives étendus des nouvelles métropoles, de même que par les nouveaux découpages des grandes régions/provinces et par la labellisation de leurs « capitales » économiques. Mais, là aussi, si le municipalisme offre des pistes intéressantes pour concrétiser une émancipation collective, notamment par l’instauration d’une démocratie directe sous la forme d’assemblées populaires ainsi qu’une place forte octroyée à l’éducation populaire, il demeure généralement quelque peu négligeant d’une véritable autonomie par une écologie sociale ET radicale. Fétiches du moment, municipalisme et communalisme peinent en fait encore à sortir des organisations électorales pour se réapproprier une puissance d’agir par l’autonomie politique des rapports à la terre. Ils peinent à se détourner d’un assembléisme largement soumis aux déclinaisons managériales des institutions municipales d’Etat. Bref, à la différence de l’expérience du Rojava notamment, ils ne prônent le plus souvent dans les pensées militantes ni relocalisation périphérique, ni sécession politique.
Or, nous avons en fait ici affaire à une seule et même cause explicative de l’édulcoration de la notion de biorégion en Europe et de la croyance municipaliste dans les municipalités : le respect troublant des institutions gouvernementales du pouvoir et de leur reproduction par leurs savoirs de gouvernement (urbanisme et ingénierie, mais aussi à maints égards géographie et sociologie). Et, où s’est historiquement créée cette alliance des savoirs et des pouvoirs par nécessité technique de toujours plus nous regrouper ? Où à ce jour se cultive-t-elle plus que de raison par la grandeur ou plutôt la grosseur, par la masse critique du regroupement ? Dans les villes, y compris les plus petites, converties à la métropolisation du monde. Là où il est justement totalement illusoire de vouloir faire autonomie, écologiquement et politiquement, mais plus encore inimaginable de relocaliser et de réempuissantiser, simplement par impossibilité radicale d’avoir les pieds… sur terre par des modes de vie moins écocidaires (Faburel 2018, rééd. 2019). Les cultures de la terre sont, dans une pensée de l’écologie radicale, celles de la limite et de la mesure, celles de l’humilité et de la responsabilité, celles de la taille humaine et du vivant sur terre.
Et pourtant, que ce soit dans sa conception italienne avec les ouvrages d’Alberto Magnaghi, ou en France avec les travaux de Thierry Paquot, de même que dans la prospective savante de l’Institut Momentum, la ville n’est certes plus le cœur battant du dépassement mais demeure le référentiel de subjectivité politique pour l’émancipation collective. Au moins par unicité du récit civilisationnel et ses imaginaires institués, la ville reste ce jour le creuset politique d’une écologie qui perpétue par inaccessibilité à la terre le dessein gestionnaire de l’environnementalisme, y compris loin des grandes agglomérations. Au point même que l’on parle, dans ces écrits, de biorégion… urbaine. Et d’ailleurs, lorsqu’il s’agit de penser le démantèlement biorégional d’une ville-monde, en l’occurrence Paris, par la décroissance, rien n’est dit sur le chemin politique autonomiste et encore moins sécessionniste (Momentum, op. cit.). Si l’on parle de confédération, cela se fait sans imaginer les agencements politique de l’autogestion.
En fait, toute biorégion s’affirme, avant tout, dans des lieux en rupture avec la domination et la coercition propres aux institutions d’Etat et à leurs déclinaisons municipales par l’aménagement. S’il s’agit de « réhabiter » les lieux, c’est-à-dire refaire corps avec le vivant, de reprendre place à l’intérieur de la communauté biotique et non de l’exploiter à des fins d’arrachement de la nature (Centemeri, 2019), cela n’est possible qu’en dépassant les périmètres métropolitains, leur construction centraliste et productiviste ; cela n’est possible qu’en dépassant l’urbain dit généralisé qui, par ses modes de vie, fait à sa main l’ensemble des espaces y compris périphériques. Là est la condition première de toute perspective biorégionaliste. Rompre avec l’étalonnement urbain de la pensée du politique, ses grands paradigmes d’action, ses cadres axiologiques de justification, ses symboliques de réalisation… etc. Il en va de la portée réellement transformatrice de la biorégion à l’ère de l’extinction du vivant sur terre. Une réelle radicalité écologique et politique.
Maële du Réseau des Territorialistes
Guillaume Faburel du Réseau des Territorialistes
Bibliographie sélective :
Berg Peter, Dasmann Raymond et Rollot Mathias, « Réhabiter la Californie », EcoRev’, 10 mai 2019, N° 47, no 1, pp. 73‑84
Bookchin Murray, Pour un municipalisme libertaire, Edition 2018., Atelier de création libertaire, 2018, 60 p.
Celnik Julie, « La biorégion de Cascadia, territoire de la décroissance », in Sinaï Agnès, Gouverner la décroissance. Politiques de l’Anthropocène III., Presses de Sciences Po, 2017, pp. 119‑136
Centemeri Laura, La permaculture ou l’art de réhabiter, 1re éd., Quae, 2019, 158 p.
Deville Damien, Hembert Aneth et Millard Elisabeth, « Le retour d’un Etat tout puissant est-il souhaitable pour les territoires ? », 2020
Faburel Guillaume, Les Metropoles Barbares : Demondialiser la Ville, Desurbaniser la Terre, Lyon, Le Passager Clandestin, Edition 2019, 431 p.
Institut Momentum, Biorégion 2050. L’île-de-France après l’effondrement [Rapport], 2020.
Magnaghi Alberto, La biorégion urbaine, Paris, Editions Etérotopia, 2014, 176 p.
Magnaghi Alberto, « Les territoires du commun », Métropolitiques, 2018
Rollot Mathias, « Le biorégionalisme américain », EcoRev’, 10 mai 2019, N° 47, no 1, pp. 85‑95,
Rollot Mathias, « Aux origines de la « biorégion » », Métropolitiques, 2018
Sale Kirkpatrick, Dwellers in the Land: The Bioregional Vision, New Ed., Athens, University of Georgia Press, 1985, Edition 2000, 248 p.
Crédit photo : Water de Edward Burtynsky