Pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux.euses à quitter les grandes villes ou y aspirer fortement ? Amandine Quin nous propose quelques réponses tirées d’un atelier de travail avec des communautés de vie périphériques : le contrôle urbain croissant des individus dans leurs activités économiques et dans leurs relations sociales, dans leurs aspirations de vie et leurs représentations de soi.
Septembre 2020. Sous la toiture de la maison commune de la communauté Eotopia, située à Cronat en Saône-et-Loire, une quinzaine de personnes (chercheurs, habitants de collectifs, militants des mondes ruraux) échangent. Dans le cadre du programme de recherche « Périphéries pirates : les nouveaux activismes de la critique socio-écologique », les participants réfléchissent à la question : « A quoi s’oppose-t-on quand on quitte les grandes villes ? ». Il ne s’agit pas ici de la petite ville de campagne ou encore de la ville moyenne, mais des métropoles – Paris, Lyon, Toulouse, Grenoble (comme bien d’autres) – dont tous les participants de l’atelier ont éprouvé les effets durant plusieurs années, et dont certains les éprouvent encore.
« Quelles sont les critiques sociale(s) et écologique(s) au fondement des lieux de vie collectifs ruraux ? », cette question initiait un atelier que j’ai conçu et animé dans le cadre de ce questionnement du programme. Elle interroge la capacité de résistance et de subversion des lieux collectifs ruraux. Pour y répondre, il m’a semblé important d’identifier dans un premier temps ce (ceux) à quoi pourraient s’opposer les lieux collectifs ruraux. Pour cela, les trajectoires résidentielles sont apparues une entrée d’analyse pertinente de ce que les membres de ces collectifs ne veulent plus vivre ou rejettent. Ce premier temps pose alors l’hypothèse que le départ des métropoles constitue un acte d’opposition à une réalité vécue. Pour y répondre, il a été demandé aux participants d’inscrire sur un post-it ce qu’ils ne « supportent plus/pas » en ville en partant d’exemples vécus et de situations quotidiennes.
Durant nos échanges, un fil rouge de l’oppression urbaine a émergé de nos échanges : le lien intime de la grande ville au contrôle pour assurer sa pérennité. Du contrôle des conduites dans l’espace public par l’Etat et les institutions néolibérales à l’auto-contrôle qui s’immisce jusque dans nos relations sociales et représentations de nous, en passant par le contrôle par les infrastructures urbaines et les activités de loisirs… Ce texte a cherché à comprendre ce qui véhicule et fonde ce contrôle par l’urbain : quels sont les registres de contrôle et quels domaines de la vie sont concernés ? Qui porte ce contrôle et le relaie ? Comment est-il vécu ?
La diversité des registres de contrôle par l’urbain
1. Un environnement urbain contrôlé et artificiel
La volonté de contrôle permanent dans les grandes villes s’est immiscée dans le vécu de plusieurs participant.e.s par le sentiment de surveillance. Iels ont expliqué se sentir « surveillés », notamment par la vidéosurveillance. Cela les « oppresse ». Certains pointent pourtant que le sentiment de surveillance existe aussi à la campagne : « Quand on a marqué « surveillance », cela a fait tilt dans ma tête : on peut être vachement plus surveillé à la campagne qu’en ville et un des gros avantages de la ville c’est l’anonymat. ». Dans les petits villages, tout le monde se connaît, sait ce que tu fais et ça discute. « Oui mais c’est pas pareil » semble-t-on entendre en filigrane de la discussion : « (…) à la ville et la campagne, peut-être que ce ne sont pas les mêmes institutions ou personnes qui nous surveillent. Peut-être qu’à la campagne on est surveillé ou sous l’attention des voisins avec lesquels on peut peut-être négocier, alors que dans la métropole on est surveillé par des gens ou des machines avec lesquels tu ne peux pas négocier. ». Ainsi, la surveillance urbaine serait plus difficile à vivre car elle témoignerait d’une volonté de mainmise sur nos existences.
Les villes seraient pour partie conçues pour assurer ce dessein de contrôle. Ainsi, les participants ont critiqué des formes urbaines et paysagères très géométriques qui traduisent une volonté de contrôle sur l’environnement : « Je ne supporte pas la végétation taillée en carré et plus largement la végétation contrainte. ». Ce contrôle conduirait à exclure toute forme de spontanéité et à créer un environnement artificiel, c’est-à-dire ayant rendu difficile la régénération spontanée du vivant.
Les matériaux mêmes qui ont construits la ville moderne semblent répondre de cette logique de contrôle. En effet, le béton coulé suit le moule, prend la forme désirée, qu’importe la géographie du lieu : « Je ne supporte plus le béton et son artificialité dans le paysage de la ville ».
En modelant l’espace urbain, les comportements sont orientés, suggérés, incités parfois. L’environnement dessine les contours de nos cadres d’existence. Ainsi, nos expériences de la ville résultent d’une superposition de cadres prédéfinis, qui finissent par éliminer les élans spontanés et faire surgir une sensation de contrôle : « Je ne supporte plus la contrainte des horaires. 39h/semaine. 9 h – 18h. 1h pour manger un sandwich sur les grands boulevards, sauce particules fines. ».
La publicité est identifiée comme un levier important de ce contrôle par son omniprésence et surtout la manière directe dont elle diffuse son message : « Je ne supporte pas la publicité à chaque arrêt de bus. ». La publicité s’adresse directement aux individus et ne vise pas seulement à modeler les pratiques mais à définir des manières d’être.
2. Des rapports sociaux normés, favorisés par la promiscuité
Cet environnement contrôlé vient aussi encadrer les rapports sociaux. En effet, les formes urbaines contraignent à une cohabitation forcée avec un grand nombre de personnes inconnues : « La proximité avec des gens très différents sans prendre le temps de la rencontre ». Dans cette situation, il devient difficile de reconnaître la singularité des individus et les tentatives de différenciation par des interactions semblent échouer : « on donne son énergie sans cesse, qui est absorbé par d’autres personnes, au profit d’autres idées que l’on ne partage pas toujours ». Il apparaît alors une « foule ». De cette foule qui nous entoure survient un sentiment de promiscuité : « Je ne supporte plus la promiscuité dans tous les moments de la journée. » ; « Je ne supporte plus les transports bondés ».
En plus d’être difficilement vécue, cette promiscuité favoriserait le contrôle social des comportements par les individus mêmes – comparés par certains à des « geôliers ordinaires » : « avec le covid, les meilleurs agents de la moralité sont les agents eux-mêmes ». Le sentiment de surveillance apparaît ici projeté dans le regard d’autrui. Il y a la crainte que tout écart de conduite ne donne lieu à un jugement moral : « Je ne supportais plus d’être dans une prison ou un asile psy ».
Ainsi, les pratiques sociales seraient relativement normées, c’est-à-dire standardisées et soumises à des codes différents selon les publics (famille, amis, voisins, collègues…) : « Je ne supportais plus les discussions vides avec mes collègues ». Chacun se verrait assigné à des rôles selon les situations ; à cet égard, certains ont dressé un parallèle avec le « masque » de théâtre : « Je ne supporte plus les rapports « artificiels » ou déconnectés de la réalité ». Ainsi, les rapports sociaux semblent majoritairement composés d’interactions artificielles, ce qui rend difficile de rentrer dans la sphère intime et de dépasser les frontières que l’on s’impose : « Je ne supportais plus d’avoir des amis avec qui je ne faisais que boire des verres ». Dans la construction de ces normes sociales, l’économie marchande jouerait un rôle essentiel en délimitant les lieux et rythmes de nos interactions sociales (ex : happy hour entre collègues, restaurant entre amis, salons à thème en famille) : « Je ne supporte pas les rapports marchands ».
Malgré un grand nombre de fréquentations et de personnes rencontrées, la nature artificielle et normée des rapports sociaux nourrit un sentiment de manque : « Je ne supporte plus de ne pas connaître mes voisines de paliers ». Les grandes villes rendraient difficile la création de liens intimes : « Je ne veux plus de l’individualisme collectif – besoin de vrais liens ».
3. Un manque de temps et d’attention : le contrôle permanent
Les grandes villes nous laissent-elles seulement le temps de tisser des liens plus intimes ? L’effervescence des grandes villes par la multitude d’activités, de mouvements, et d’événements ne semble pas offrir les conditions pour cela. En effet, les rythmes de vie métropolitains ne laissent pas beaucoup de temps pour les relations sociales : « Je ne supporte plus le rythme de vie qui va beaucoup trop vite ». Il y aurait comme une forme d’injonction à la vitesse et à la valorisation de son temps ; en filigrane, il faudrait toujours en faire plus, ne jamais être inactif : « Je ne supporte pas le fait de me sentir pressée ».
Cette agitation permanente se traduirait par une forte stimulation sensorielle qui gêne le repos et conduit le corps à un état de tension permanente : « Je ne supporte plus le bruit constant. » ; « Je ne supporte plus le bruit des voitures, vrombissement furieux, vitesse, fumée, pollution sonore, visuelle, sensorielle ». Ces stimulations altéreraient nos capacités de concentration et nos capacités à trier les informations : « Je ne supportais plus le stress, l’effervescence, TROP de stimuli, d’infos »
Il en résulterait une dégradation de la qualité du temps que nous accordons à nos proches. Nous aurions finalement le temps, mais le sentiment d’être pressé et les stimulations extérieures rendraient plus difficile de porter attention à autrui.
Ainsi, la vie dans les grandes villes semble être une pièce de théâtre permanente : les environnements urbains sont pensés comme des décors que nous ne pouvons transformer ; les individus se voient assignés des rôles et les interactions semblent déjà écrites ; le temps semble rythmé par une succession d’événements sans entracte.
Or, grande absente de cette pièce de théâtre : la nature dans sa dimension spontanée et imprévisible qui nous oblige parfois à l’adaptation et nous rappelle que l’on ne maîtrise pas tout (« Je ne supporte pas de ne pas voir de nature à l’horizon. » ; « Je ne supporte plus de ne pas voir la lune »).
La spontanéité de la nature est associée à notre vitalité en tant qu’individu : « Je ne supportais plus le manque de végétation, d’air pur ». Plus généralement, on projette dans cette nature sous contrôle notre condition de vie et liberté de réalisation. Dans un environnement aussi contrôlé, comment peut-on développer sa puissance d’agir et même simplement s’imaginer capable d’agir ?
Stratégies de sortie du contrôle
1. De l’intériorisation des normes à l’auto-contrôle
Cette mise en scène urbaine influence la manière dont les individus se pensent comme acteurs de leurs conditions de vie. En effet, les individus se sentent obligés de se tenir aux rôles qui leur sont attribués malgré eux. Ces rôles reflètent aussi bien des identités sociales que des représentations liées aux dynamiques socio-économiques : « Je ne supporte pas d’être ramenée à mon genre » ; « Je ne supporte plus d’être une bobo ». Cela nourrit le sentiment d’être dépossédé de sa véritable personnalité et de sa capacité à choisir librement ses activités et pratiques : « le sentiment de ne pas pouvoir être soi-même : tu ne peux plus être toi-même car tu ne peux plus réagir ».
Ces rôles se traduisent par un certain nombre de comportements normés qui limitent les possibilités : « je ne supportais plus les injonctions au conformisme » ; « Je ne supporte plus la tyrannie consumériste ». Le respect de ces normes est tellement intégré que les individus exercent un contrôle sur leurs propres corps, ils ne s’autorisent pas à déroger à certaines normes en dehors des sphères intimes : « Je ne supporte pas de ne pas pouvoir me permettre de marcher pieds nus ».
Le regard des autres et l’omniprésence de normes amènent à une mise en scène de soi afin d’être certain de ne pas déroger aux rôles qui nous sont assignés selon les situations : « Je ne supporte plus le narcissisme des urbains (exposition de soi.) ». Cette mise en scène s’opère en miroir d’autres individus, notamment les habitants des espaces ruraux : « Il y a des rapports de domination ville / campagne à prendre en compte. Cela ne fait pas très longtemps que j’habite en zone peu dense et je vis avec quelqu’un qui a quitté la ville il y a très longtemps ; j’aime beaucoup ses réflexions sur les comportements hautains des citadins vis-à-vis de la campagne. ».
2. Le divertissement comme instrument de déni
D’une manière générale, les participants ont dressé une critique forte du divertissement dans les grandes villes. Grâce à leur effet cathartique, les divertissements sont pensés comme des instruments de l’auto-contrôle : ils permettraient de relâcher la pression, se défouler et oublier les cadres contraignants de leurs environnements urbains. Ainsi, le divertissement serait tel un bandeau sur les yeux temporairement : « Je ne supportais plus le déni, le divertissement, l’ivresse ».
Or, les institutions ne sont pas étrangères à ces divertissements, notamment sous les traits de l’événementiel qui rythme la vie sociale et festive des grandes villes. Bien que se présentant comme un lieu de défoulement et d’oubli de soi, l’événementiel apparaît également comme le summum d’une vie stéréotypée et mise en scène (il faut être beau, joyeux et festif). Les enjeux primordiaux de l’existence se trouvent mis à distance. Après la fête pointe le « manque de sens » et le besoin de « se reconnecter à une vie plus simple ».
3. Le sentiment de dépendance et d’inaction
Sans cesse mis sous la pression des normes corporelles, de l’accélération et des interactions codifiées, il émerge chez les participants un sentiment de décalage entre leurs aspirations et leurs environnements. Une partie de leurs actions ne sont plus issues de leurs propres initiatives mais ils mettent en place des stratégies de micro-opposition ou de protection : « on résiste très fort quand on habite en métropole ».
Dès lors, quitter les métropoles apparaît comme un moyen de se libérer de ces tensions et frustrations nées de ces stratégies. Le temps et l’énergie retrouvées permettent d’envisager des actions de résistance par la création d’alternatives : « Maintenant que je suis libérée de certaines pressions, je vais pouvoir mettre en place des stratégies encore plus pérennes pour transformer cela et ne plus être seulement en résistance aux pressions. »
D’une manière générale, le départ des métropoles offrirait des opportunités pour être dans une posture de création et renouer avec des expériences sensorielles : « Je quitterais la métropole pour trouver de l’espace pour faire (…) [comme] bricoler, construire, jardiner » ; « Je ne supportais plus l’inaction ».
Cette posture active vient rompre avec le sentiment de dépendance à un système socio-économique pour l’accès à des ressources alimentaires (« Je ne supporte pas de faire des courses alimentaires dans la grande distribution. ») et autres : « Je ne supporte plus de dépendre de tout, de ne pas avoir d’autonomie » ; « Je ne supportais plus de devoir tout acheter. ».
Les conditions urbaines d’existence rendraient encore plus difficile de s’échapper de cette dépendance, à tel point que certains décrivent ce qui apparaît comme un destin métropolitain : « Quand je nais dans la ville, je suis dépossédée instantanément de l’accès à la terre et aux moyens de me nourrir. (…) Je suis obligée pour parvenir à ma subsistance de louer ma force de travail. On ne peut donc pas penser la ville sans le salariat et le capitalisme. ».
Ce sentiment de dépendance a des effets sur l’estime de soi et sur les représentations de ses propres capacités d’action : « Je ne supportais plus de me sentir être un esclave qui mendie pour vivre ».
Les grandes villes apparaissent donc comme une pièce de théâtre dont les décors semblent difficilement modifiables (1.1) et dans laquelle les individus jouent des rôles (1.2) qui les suivent en permanence, ce qui freine leurs capacités à porter attention aux autres (1.3). Cette situation altère les capacités d’action car les individus se sentent contrôlés et inhibent leurs désirs (2.1) ; en contrepartie, les divertissements urbains offrent un espace de défoulement et d’oubli de courte durée (2.2) duquel on émerge avec un sentiment de frustration, de manque de sens et de dépendance encore plus fort (2.3).
Conclusion
En conclusion, nous aimerions répondre aux quelques questions soulevées en introduction autour de la volonté de contrôle qui fonde les grandes villes et assure leur pérennité.
De quelle nature est cette surveillance et quels domaines de la vie sont concernés ?
Au-delà de la surveillance, c’est en définitive un contrôle des comportements et des manières d’être dans les espaces publics et ouverts (parcs, cafés, rues…) qui se joue. Ce contrôle peut revêtir tout un éventail de formes dont les extrêmes sont : un contrôle direct, visible et injonctif (ex : vidéosurveillance), mais surtout un contrôle discret et insidieux (ex : normes sociales). Il concerne l’ensemble des domaines de la vie quotidienne en dehors de l’intimité, ce qui rend cette situation étouffante. Notre perception du temps est aussi colonisée par cette ambition de contrôle en subdivisant les moments de la vie en une succession de tâches et activités.
Qui porterait ce contrôle et qui le relayerait ?
Ce contrôle est porté par des institutions publiques et socio-économiques, via des aménagements urbains, des programmations événementielles, des choix d’investissement… Le contrôle ne s’accompagne pas d’une punition immédiate, pourtant il est respecté : c’est une incitation permanente à la conformité et peut-être une peur du rejet qui conduisent à suivre ces règles tacites de la vie urbaine. Ce contrôle est relayé par tout un chacun sous la forme de comportements normés, à tel point qu’il en est intériorisé. Vivre dans une grande ville conduit à exercer un auto-contrôle sur ses pratiques et manières d’être : on se limite pour répondre à une norme. Nous sommes perpétuellement acteur et au même instant spectateur, soumis au regard des autres et porteur de la conformité.
Comment ce contrôle est-il vécu ?
Le contrôle social est vécu comme une contrainte. Les individus ne se sentent plus capables de s’épanouir. C’est une entrave dans la perception de leur puissance d’agir : l’environnement très contrôlé donne le sentiment d’impuissance, le sentiment de n’avoir aucune prise d’action pour transformer ses conditions de vie.
Ce sentiment d’impuissance s’accompagne d’un sentiment de fragilité et de manque de sens : si l’on ne peut pas interagir avec son environnement, il devient alors difficile de se sentir lié au vivant. Les participants à l’atelier ont, en réaction, exprimé leurs aspirations à une vie « plus simple » et « connectée à la nature ».
Mais cette aspiration semble difficile à réaliser dans les grandes villes. Heureusement (!), elles offrent les conditions de l’oubli par l’« ivresse » de divertissements fréquents et clefs en main. De plus, la multitude de divertissements en simultanée nous donne l’illusion d’une liberté de choix.
Cette ambition du contrôle et ses effets sur nos rapports sociaux ont une incidence sur le long terme sur la manière dont les individus se lient à autrui. Ainsi, même en quittant les grandes villes, une forme de méfiance peut perdurer qui conduit à projeter sur autrui un regard moralisateur sans envisager que cela puisse relever d’une sociabilité rurale qui repose sur l’attention à l’autre et une forme de proximité : « Quand on vient à la campagne, c’est aussi par recherche de liens sociaux. C’est une forme de surveillance que l’attention à l’autre. ». Il y aurait sans doute une vigilance à avoir pour ne pas reproduire des visions urbaines du monde lorsque l’on décide de quitter les grandes villes.
Amandine Quin, membre du réseau des Territorialistes, habitante d’un habitat partagé en construction