Membres


Jean-Christophe Anna

Jean-Christophe Anna commence son changement radical de vie en 2017, devenant yogi et méditant, vegan et anti-spéciste, locavore et minimaliste, effondriste et biorégionaliste. En amont des Municipales 2020 à Strasbourg, il s’engage pour éveiller les consciences sur les risques systémiques liés à l’effondrement de notre civilisation. Il rédige notamment la partie écologie et résilience du programme d’une liste sans étiquette. Après avoir lancé le site « Effondrement & Renaissance », il initie en 2020 le projet « L’Archipel du Vivant » visant l’émergence d’une société respectueuse du vivant, libérée de tout rapport de domination et réellement démocratique. Jean-Christophe Anna a écrit Le climat n’est pas le bon combat ! (2020) et Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie ! (2021). 


Thibaud Cavaillès

Doctorant à l’Université Lumière de Lyon 2, il est rattaché à l’UMR Triangle. Habité par les rapports qu’entretient le principe politique du commun au territoire, notamment dans son questionnement institutionnel, sa thèse l’a conduit à réaliser en 2018 une itinérance immersive et participative de six mois au sein de plusieurs lieu(x) du/des commun(s), et notamment dans la Montagne Limousine à Faux-la-Montagne et Gentioux, mais également en Bretagne à Guipel, Langouët, Laurenan et Trémargat. Il est aussi engagé dans un squat rezéen, où il troque bien volontiers son clavier… pour une toque de boulanger.


Dominique Crozat

Géographe culturel et social, enseignant-chercheur à l’Université Paul Valéry de Montpellier, membre de l’UMR 5281 ART-Dev. Créateur des Rencontres interdisciplinaires de Nîmes (colloques et publications). Intéressé par les processus de valorisation et dévalorisation des identités: géographie de la fête, des loisirs, du paysage et du tourisme d’une part; construction des identités dans les espaces de ségrégation, généralement l’urbain, d’autre part. Responsable du master « Tourisme et Développement Durable des Territoires ».


Damien Deville

Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il cultive une pensée qui cherche à dynamiter l’individualisme et l’anthropocentrisme en repensant les liens, à l’autre comme aux territoires. Franco-burkinabé, il partage sa vie entre l’Occident et l’Afrique qui inspire son présent. Se définissant comme méditant et militant, il est engagé depuis plusieurs années dans les réseaux de l’écologie et auprès de celles et ceux qui portent la diversité des territoires. Aujourd’hui, en parallèle de ses recherches, il copréside la fédération d’associations « L’archipel des alizées » et dirige la collection « le temps des imaginaires » aux éditions Tana.


Guillaume Faburel

Géographe de formation, Guillaume Faburel est enseignant à l’Université Lumière Lyon 2 et à Sciences Po Lyon. Chercheur à l’UMR Triangle, ses thèmes de recherche et d’enseignement en master concernent notamment les grandes biopolitiques métropolitaines et leurs alternatives critiques et radicales, les savoirs de l’habiter et les formes actives de l’engagement, ainsi que les théories sociales de la justice et des communs territoriaux. Co-coordinateur avec Mathilde Girault des Carnets de la décroissance Fin des villes : reprises de la critique et de l’action (2016), il est l’auteur des Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (2018, 2019) et de Pour en finir avec les grandes villes. Manifeste pour une société écologique post-urbaine (2020).


Etienne Fressonnet 

Architecte DE, membre fondateur et permanent du collectif Pourquoi Pas !?, il expérimente au travers des activités de l’association des alternatives aux processus descendants de production de la ville. Il s’intéresse à la « socialisation » des pratiques professionnelles de l’aménagement, notamment aux enjeux d’intégration d’un tiers – aujourd’hui reconnu en qualité de maîtrise d’usage – opérant une redéfinition de la place et de la posture de l’architecte.


Loriane Ferreira

Doctorante en géographie à l’Université Lyon 2 (UMR Triangle). Son travail porte sur les relations des habitant·e·s périurbains à leur environnement et à leur définition de nature, qui participeraient d’une émancipation métropolitaine. L’intérêt est ici de déplacer le regard urbaphilique ambiant pour considérer les territoires comme de réelles opportunités d’habiter, alternative aux normes ambiantes, en travaillant à partir du sensible. Sorcière à ses heures perdues (ou gagnées ?), la lutte contre le patriarcat et le féminisme ainsi que la connexion au vivant qui nous entoure sont des éléments fondateurs de ses réflexions.


Maële Giard

Doctorante à l’Université Lyon 2 (UMR Triangle), son travail de thèse porte sur la biorégion et ses communs territoriaux comme alternatives radicales pour la transition socio-écologique. Ses travaux développent la nécessité de penser en dehors des cadres institutionnels afin de construire une autonomie politique depuis et par les espaces et sociétés périphériques. Engagée dans différentes luttes, elle participe activement au mouvement de l’écologie radicale en France. Sorcière, elle défend un féminisme libertaire pour l’émancipation de toutes les femmes contre un patriarcat mortifère.


Mathilde Girault

Docteure en études urbaines sur les professionnalités de l’urbain et leurs schèmes mythologiques (UMR Triangle), en post-doctorat pour l’Université de Lyon dans un programme de recherche sur les nouvelles formes d’activisme socio-écologique dans les périphéries. Ses travaux portent sur les constructions spatialisées du politique en réaction aux crises écologiques. Ils croisent différents espaces (périphérie, périurbain, écoquartier) et leurs imaginaires, différents publics (praticiens, collectifs citoyens, habitants) et leurs formes d’expression (infrapolitique, expertise…), différentes représentations environnementales et leurs théories politiques (moderne, décroissante, paysanne…).


Benjamin Giron 

Ingénieur-Urbaniste, travaillant dans une société d’ingénierie et de conseils accompagnant les territoires dans différents secteurs de la transition énergétique et écologique (aménagement, mobilité, déchets, bâtiments…). Au sein du Pôle Planification et stratégie, il intervient dans l’élaboration des politiques publiques de transition jusqu’à la mise en œuvre du plan d’action, de l’échelle Régionale à l’échelle locale (SRADDET, PCAET, PLUi, Cit’Ergie…). Il s’appuie sur son expérience passée de Maître d’Ouvrage pour développer de nouvelles formes de coopération territoriale, fondée sur une approche écologique des milieux et dépasser l’approche conventionnel de l’urbanisme.


Georges-Henry Laffont

Géographe de formation, au sein des laboratoires Transformations (ENSASE), EVS (Lyon) et CITERES (Tours), ses recherches portent sur la capacité qu’ont les images, discours, objets et dispositifs de la production contemporaine des espaces habités à faire agir individus, groupes et sociétés. Plus particulièrement, il s’intéresse aux formes et processus de conflit, de régulation, de normalisation et de résistance qui sont à l’œuvre dans les dynamiques territoriales. Enseignant à l’ENSA de Saint Etienne, il propose, en cycles licence et master une culture spatiale et urbaine critique ainsi qu’une approche des notions de territoire, de paysage, de patrimoine et de commun au prisme de la mésologie.


Lucie Lerbet

Doctorante à l’Université Lumière Lyon 2 en sciences politiques (UMR Triangle). Ses recherches portent sur les imaginaires de l’habiter entendu comme forme renouvelée d’engagement (infra)politique, autour d’expériences observées dans des espaces dits périphériques, sur fond de retournement des imaginaires notamment politiques de la ville. Elle s’intéresse particulièrement à la question de l’autonomie qui se joue dans ces expériences.


Fabian Lévêque 

Fabian Lévêque est doctorant en géographie et aménagement à l’Université Lumière Lyon 2 et rattaché à l’UMR Triangle. Après un mémoire de fin d’études porté sur les communs urbains dans les espaces publics de métropoles occidentales, il travaille sur les manifestations politiques et les formes d’engagements des populations subalternes sud-américaines à l’encontre du processus de métropolisation, sur les cultures écologiques populaires comme supports d’engagements et d’alternatives, sur les savoirs situés et vernaculaires mobilisés dans ces pratiques de résistance et le ménagement de son milieux d’existence.


Raphaël Lhomme

Titulaire d’un master en philosophie politique, Raphaël travaille sur la liaison entre les notions de « monde » et de « lieux ». Il s’intéresse particulièrement aux visions du monde (cosmologies) produites par les métropoles, et sur leurs effets dans la construction de subjectivités politiques et de formes de servitude. Son attention est ainsi actuellement portée sur un projet d’écriture qui s’attache à dévoiler les métaphysiques, les perceptions implicites du monde que charrient les métropoles, ainsi que les formes d’alliances idéologiques qu’elles convoquent. Il est par ailleurs membre d’un habitat collectif en milieu rural, de manière à travailler hors du giron métropolitain.


Théa Manola

Actuellement Maîtresse de Conférences en Sciences Humaines et Sociales pour l’Architecture des Écoles Nationales Supérieures d’Architecture, rattachée à l’ENSA de Grenoble-Université Grenoble Alpes, elle est chercheure à l’équipe CRESSON de l’UMR AAU-Ambiances Architectures Urbanités. Ses travaux scientifiques portent sur les aspects/effets socio-politiques et environnementaux du sensible. En cela, elle s’intéresse aux expériences sensibles et esthétiques (ordinaires et situées) ainsi que à leur prise en compte par les acteurs de la production spatiale. Elle travaille également sur les liens entre recherche en SHS et processus de projet et les méthodologies qualitatives au croisement de ces champs. En continuité avec ses activités scientifiques, elle accompagne notamment des ateliers de projets architecturaux et urbains, notamment sur les aspects programmatiques.


Coline Merlo

Je fabrique des arcs et des chansons, et je convaincs des gens de faire des choses (planter des haies bocagères, déplacer leurs corps à des endroits imprévus, refuser d’ouvrir leur sac à l’entrée des bâtiments publics ou de s’efforcer de conquérir un rang social respectable). Autrement dit, j’essaie de participer à la porosité désirable entre les mondes des autonomes actifs et engagés dans l’établissement d’une vie possible et ceux des artistes, dont la perception est absolument vitale. -Et cela me paraît difficile-. Je suis née successivement en 1979 et en 2011 (c’est ainsi). J’occupe aussi des fonctions rémunérées, essentiellement corrélées à des productions écrites.


Richard Pereira de Moura

Géographe, il mène des travaux de recherche et de critique sociale sur l’actualité de l’écologie politique et les formes d’habiter en opposition à la métropolisation des territoires. Récemment, il a dirigé avec Ludovic Duhem l’ouvrage Design des territoires. L’enseignement de la biorégion (Eterotopia, 2020).


Amandine Quin

Titulaire d’un Master 2 en ethnologie, elle se questionne depuis longtemps sur les différentes manières de faire société. Actuellement, après deux années d’itinérances dans différents lieux, elle participe à la création d’une ferme collective.  A partir de l’expérience sensible, elle réfléchit à ce que cela signifie habiter un territoire – tant dans le rapport entre humains que dans le rapport entre humain et non-humain – et aux implications politiques qui en découlent. 


Richard Raymond

Chercheur au CNRS, il tente de saisir les facteurs qui façonnent les engagements collectifs concernant le devenir des territoires et les manières dont ces collectifs intègrent la biodiversité dans leurs engagements. Parmi ces facteurs, ses recherches portent sur le partage d’idées, de savoirs ou de convictions comme forme efficace de coordination des différents acteurs sociaux. Ces idées et ces savoirs, vrais ou faux, partiels ou globaux, vont dessiner les objectifs de gestion et les manières de les atteindre. Richard Raymond est aussi impliqué dans l’animation et la prise d’autonomie du quartier où il habite, le quartier Stalingrad à Paris.


Olivier Soubeyran

Professeur émérite à l’Université de Grenoble-Alpes. Chercheur à Pacte, s’intéresse à l’histoire de la pensée en  aménagement et géographie, travaille sur la question de l’adaptation au changement climatique, aux théories de la planification dans leur rapport à la question environnementale. S’intéresse au modes de faire , et en particulier à l’approche de l’action par l’improvisation.



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